L’allégorie de la calèche ou « l’attelage ailé de l’âme » de Platon
Cette allégorie est très parlante pour moi, c’est une belle image pour expliquer ma pratique.
Voici tout d’abord l’explication de l’allégorie:
La calèche avec ses roues et son habitacle représente le corps physique. C’est le plan physique.
Les chevaux (un noir et un blanc) représentent nos émotions. C’est le plan émotionnel. Les chevaux sont l’énergie qui nous permet d’avancer. Parfois nos émotions peuvent mener notre vie et cela peut poser problème si ce sont des émotions négatives.
Le cocher est le conducteur, c’est la partie consciente, le mental. C’est le plan mental. Le cocher a pour rôle de transmettre les informations extérieures au voyageur, mais aussi d’entendre les directives de ce dernier, tout en menant les chevaux. Il fait le lien entre le voyageur (l’âme) et l’ensemble (l’ego)
Le voyageur, celui qui est à l’intérieur de la calèche représente l’âme. C’est le plan spirituel. C’est le seul à connaître à la destination, le bon chemin. Il communique avec le cocher par l’intermédiaire de l’intuition, de la petite voix!
Cet ensemble représente la personnalité, l’ego. Et l’attelage circule sur le chemin, le chemin de la vie. Ce chemin n’est pas linéaire, il y a des trous, des bosses, des cailloux qui sont les difficultés de la vie. Mais aussi les ornières qui sont les habitudes, les schémas que nous reproduisons, les mémoires. Mais aussi des fossés qui représentent les règles, les limites à ne pas franchir. Les virages qui empêchent parfois la bonne visibilité, tout comme la météo, le chargement de la calèche…
Pour aller plus loin et comprendre l’intérêt de cette allégorie, de cette image par rapport à ma pratique. Le cocher conduit en apparence la calèche mais c’est bien le voyageur qui décide du chemin à prendre. Si le cocher ne fait pas attention à la façon de mener ses chevaux, s’il n’écoute pas le voyageur, s’il ne prend pas soin de la calèche alors l’attelage risque de rencontrer des difficultés. C’est-à-dire des pièces à changer (douleurs, tensions dans le corps), ou alors de plus grosses réparations qui nécessitent une petite aide extérieure (soins, médecine douce) ou encore de plus grosses réparations qui obligent la calèche à s’arrêter (opération, maladie). Il n’est pas possible de se contenter de changer seulement une pièce, il est important de réfléchir aux attitudes, aux comportements pour éviter une nouvelle panne. Pour la réussite du voyage il faut donc que les quatre plans de l’être soient respectés: plan physique, plan émotionnel, plan spirituel, plan mental.
En thérapie intuitive, lorsque vous venez en consultation c’est justement parce que l’un de ces plans ou plusieurs ne sont plus en adéquation et vous ressentez justement qu’il y a besoin d’en comprendre quelque chose pour aller mieux. En thérapie intuitive, je vais prendre en compte le discours du cocher (ce que vous vous vivez), de l’état de la calèche (les maux physiques ou psychiques, les douleurs, les peurs), mais aussi l’état des chevaux (votre taux vibratoire, votre énergie, vos émotions), l’état de votre chemin (les mémoires, les schémas, les croyances) et je vais « discuter » avec le voyageur. Je suis l’intermédiaire entre le voyageur et le cocher car ils ne parviennent pas à s’entendre, s’écouter. Je vous accompagne à retrouver votre voyageur, votre Moi intérieure afin d’y être à l’écoute et de mettre en place des changements. Je vous accompagne à accueillir vos émotions liées à votre blocage, votre problématique, à les reconnaître, à les laisser s’exprimer car « tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime », à les observer pour ensuite les libérer et opérer un changement, une prise de conscience et surtout un mieux être.